Decathlon, my drug dealer

Récemment, je discutais avec un ancien marathonien qui m’assurait qu’à ce niveau d’entraînement, il devenait nécessaire d’ajouter à mon hydratation ces poudres du genre Overstim, Isostar et compagnie. Selon lui, ces machins permettraient de pallier à des carences dues à l’entraînement intensif, carences que je ne saurais pallier avec ma seule alimentation. Comme je suis passé  à Décathlon ce matin, je me suis acheté un petit paquet de 500 g de « Hydra Endurance » (produit Decat’ à 5 euros pour 3 semaines d’entraînement), avec « maltodextrines, dextrose, citrate de potassium, lactate de magnésium, vitamines B1, B2, B6, C et E ». Autant dire que c’est du charabia pour moi.

Donc voilà, j’ai la boîte à la maison, mais pour être honnête j’aime pas trop ce genre de trucs, je me dis que c’est un peu la porte ouverte à toutes les fenêtres. Ils ont beau écrire sur la boîte que c’est « doping-free », je sais pas vraiment quoi en penser. N’y a-t-il pas moyen de faire sa mixture soi-même avec juste des oranges et du sucres ? D’autant qu’en plein milieu des forêts californiennes je ne compte pas me balader avec mon bidon d’un kilo de drogue douce.  Donc si je m’habitue à un truc auquel je n’aurais pas accès pendant le voyage, c’est pas forcément tip top non plus. Et puis c’est quoi des maltodextrines ?